Le problème du praticien
Les fondements de l'ostéopathie nous disent que le symptôme n'est la plupart du temps que la partie émergente de l'iceberg. Il est la manifestation visible d'une accumulation de faits reliés à l'histoire du patient.
À peine né et une histoire déjà longue…
Or, même un enfant nouveau-né a déjà une longue histoire. Elle commence à la conception, soit quelques neuf mois plus tôt. Et pendant tout ce temps, de nombreuses difficultés et contraintes on pu s'enregistrer dans ses tissus.
Les recherches actuelles en psycho généalogie vont même plus loin, puisqu'elles admettent que l'enfant est porteur d'informations transmises par les lignées ancestrales...
Mais une histoire sans paroles
Nouveau-né et jeune enfant ne parlent pas. Et même lorsque l'enfant commence à parler, il n'a le plus souvent pas les mots lui permettant d'exprimer verbalement ce qu'il ressent véritablement. Il ressent un mal-être, qui s'exprime dans son symptôme.
Quelle relation établir ?
Comment décoder cette histoire et surtout permettre les libérations nécessaires au recouvrement de la santé? C'est grâce à son autre regard, c'est-à-dire sa palpation des tissus de l'enfant, que l'ostéopathe pourra entrer en relation avec eux et « écouter » ce qu'ils ont à lui raconter.
Comment vivent ces structures ?
La palpation entraînée de l'ostéopathe lui permet, grâce notamment à l'impulsion rythmique tissulaire, perceptible partout dans le corps et en particulier au niveau du crâne, de savoir comment vit la structure du patient.