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Fleche-HautOstéopathie et appareillage dentaire


App-dentaire-01

On dit que l'ostéopathie peut faire quelque chose pour aider à redresser les dents et éviter les appareillages dentaire. Est-vrai ?

On pose des appareillages dentaires pour deux raisons essentielles :

  • fonctionnelle (avoir une occlusion la plus normale possible)
  • esthétique

Pour obtenir le résultat qu'il recherche, l'orthodontiste utilise des appareils correcteurs dont l'objectif est de placer et maintenir des contraintes mécaniques qui obligeront [1] les dents à s'aligner comme il le souhaite (selon les normes en vigueur). Jusque là, rien que de très logique.

  • Mais, la plupart des orthodontistes ignorent, ou même parfois rejettent carrément l'idée du concept crânien et de la mobilité des structures osseuses.
  • Si nous acceptons l'idée d'un crâne constitué de pièces articulées et mobiles, il devient évident que la pose de tout appareillage de contrainte rigidifie et altère le fonctionnement du système crânien et, par son intermédiaire, la mobilité fondamentale de toutes les structures du corps.
  • Il ne s'agit pas là de croyance, mais de perception : c'est la palpation entraînée de l'ostéopathe qui lui permet d'aboutir à cette conclusion.

Effets négatifs de l'orthodontie

De plus, les enfants traités en orthodontie manifestent souvent certain signes indiquant clairement que leur système corporel ne parvient pas à gérer les contraintes imposées par l'appareillage dentaire. Parmi eux citons les plus importants, parfois évidents :

  • maux de tête, sinusite,
  • attention dispersée, difficultés de concentration,
  • apparition ou aggravation de problèmes d'apprentissage scolaire,
  • instabilité caractérielle (nervosité, agressivité, sommeil perturbé),
  • douleurs corporelles diffuses (que l'on baptise souvent « douleurs de croissance »),
  • douleurs vertébrales,
  • apparition ou aggravation d'une scoliose, parfois grave.

Alors, doit-on proscrire toute utilisation d'appareillage dentaire ?

Pas si simple, évidemment et pour plusieurs raisons :

  • une correction ou une amélioration des alignements dentaires peut être vraiment nécessaire, voire indispensable,
  • une mauvaise occlusion peut avoir des conséquences préjudiciables à long terme pour la santé du corps entier,
  • l'aspect esthétique, s'il n'est pas vital, peut être suffisamment important pour que l'on s'en préoccupe.

Alors, que faire ?

  • Commencer par le commencement : si la dentition est mauvaise à cause d'anomalies de fonctionnement du mécanisme crânien, commençons par nous intéresser à ce mécanisme et tentons de l'améliorer, de le régulariser.
  • Hélas, cela n'est pas toujours suffisant, notamment lorsque les anomalies sont importantes et que l'enfant est déjà relativement âgé (les lésions sont fixées par la croissance).
  • Alors, recourons à l'orthodontie, après avoir libéré ou corrigé tout ce qu'il était possible de libérer. L'orthodontie n'en fonctionnera que mieux, puisque les structures crâniennes, relâchées, opposeront moins de résistance à la correction qui leur est imposée.
  • En même temps, suivons l'enfant, ostéopathiquement, pour aider son système corporel à s'adapter aux contraintes de l'appareillage.

Puis, lorsque l'appareil n'est plus nécessaire, revoyons l'enfant pour réharmoniser son système sans appareillage.

Un protocole qui fonctionne

Ce protocole, que j'utilise depuis déjà bien longtemps fonctionne plutôt bien. Il offre plusieurs avantages

  • il évite les « combats de coqs » entre praticiens (orthodontiste vs ostéopathe),
  • il aide efficacement l'enfant à supporter son appareillage dentaire,
  • il permet souvent (mais pas toujours) de gagner du temps sur la durée totale du traitement orthodontique,
  • il n'est pas particulièrement contraignant (on ne voit l'enfant que lorsqu'il en manifeste le besoin).

Bibliographie


[1] Estelle Vereeck : Orthodontie : halte au massacre